Transcript de la vidéoComment se reconnecter à la rencontre amoureuse
Valérie : Bonjour à toutes et à tous.
Très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau LiveCoaching.
Bonjour Hélène.
Hélène : Bonjour Valérie.
Valérie : Heureuse de te retrouver.
Ceux qui nous suivent vous connaissent.
Vous êtes coach en vie amoureuse, Hélène Frébault.
Vous êtes là pour aider les couples ou les personnes célibataires à s'épanouir dans leurs relations amoureuses.
Alors plus que jamais nous sommes là pour répondre à vos questions.
On a reçu beaucoup de questions pour ce LiveCoaching, qui cette fois-ci s'intéresse peut-être un peu plus à la psychologie et qu'on a découpé en trois parties comme à chaque fois.
Hélène : Oui, tout à fait.
Alors aujourd'hui, on a décidé de s'intéresser à des thèmes un peu plus sur le fond de votre recherche.
Donc la première partie sera sur assumer son passé.
Ensuite on parlera de refaire une place à l'amour dans sa vie.
Et pour la troisième partie, l'idée sera de se reconnecter au présent pour préparer le futur.
Valérie : Moi, je me suis pas présentée.
Je m'appelle Valérie Expert, et je suis journaliste.
Je recevrai vos questions et je les transmettrai à Hélène.
Vous savez que vous avez notre chat box qui est à votre disposition pour cela.
Alors on attend toutes vos questions.Hélène répondra également.
Il y a eu beaucoup de questions, d'interrogations sur la manière de faire le premier pas, d'établir le contact et puis comment être certain que la personne a de bonnes intentions.
Ce sont des questions qui sont énormément revenues.
Assumer son passé
Valérie : Alors première partie, comment gérer le passé que ce soit après un deuil, une séparation, une succession d'échecs, entamer une nouvelle relation ?
C'est une question évidemment très importante.
Hélène : Oui. Alors, c'est vrai qu'on a eu beaucoup de questions autour de cette notion de deuil.
Alors effectivement, le deuil, ça peut être la perte d'un conjoint, mais ça peut être aussi le deuil d'une rupture.
Valérie : On emploie le même mot ?
Hélène : On emploie le même mot, oui.
En fait l'origine, c'était une notion de psychologie qui a été théorisée par une psychologue qui s'appelait le docteur Kübler-Ross.
Et l'idée, c'est qu'effectivement, on est des êtres humains, on n'est pas des machines.
Donc quand on a un choc émotionnel un peu violent, il nous faut un petit peu de temps pour passer à travers différents d'émotions, pour pouvoir se remettre.
Donc effectivement, au début, c'était plutôt destiné aux personnes en fin de vie.
Mais en fait, on s'aperçoit que c'est souvent pour des chocs émotionnels importants.
Valérie : Donc, on peut parler de deuil quand on parle d'une relation, d'un divorce ou d'une relation qui se termine.
Hélène : Ça s'est même traduit par des courbes de changement même pour nous tous quand le covid est arrivé par exemple.
On a dû passer par une courbe de changement qui nous permet d'accepter la situation.
Comment savoir si on est prêt pour un nouveau départ, et notamment, dans un cas de deuil du conjoint ?
Hélène : Alors effectivement, comme je disais, il y a plusieurs émotions.
C'est bien d'avoir conscience qu'il y a ce processus finalement à travers lequel on passe et qu'on ne peut pas vraiment éviter.
Donc oui, on a ce choc.
Après, on va être un peu dans le déni.
On va avoir de la colère, de la tristesse, puis juste quand on commence à se rendre compte que la situation ne va pas changer.
Puis on finit par accepter, et c'est là où on peut repartir.
Donc…
Valérie : Le fait de poser la question, est-ce que c'est déjà un premier pas ?
Hélène : Oui, tout à fait.
On peut partir du principe que si vous vous posez la question et même si vous avez commencé à vous intéresser aussi à demain, ça veut dire que vous avez envie de rouvrir la porte à l'amour.
Donc là, il ne faut peut-être pas se poser trop de questions et se dire, finalement, vous aurez la réponse en allant vraiment à la rencontre de quelqu'un et vous verrez si vous êtes prêt ou prête.
Avec un peu de chance, vous tomberez sur quelqu'un qui vous aidera à terminer cette démarche.
Valérie : Il n'y a pas de règle ?
Hélène : Non, il n'y a pas de règle.
Valérie : C'est, chacun le ressent.
Hélène : Voilà, il n'y a pas de temps déterminé. C'est vraiment, chaque personne le vit différemment.
Bien sûr, l'idée, c'est de vous écouter et de vous dire : « Si c'est un peu trop court, si j'ai encore beaucoup d'émotions négatives, sans doute que ce n'est pas la meilleure période. Mais si je commence à être un peu plus serein, peut-être que je peux commencer à me poser la question."
Donc il faut pas attendre trop longtemps non plus parce qu'après, c'est difficile de se remettre en action.
Après une rupture amoureuse, comment faire son deuil, comment retrouver confiance ? Comment faire confiance ?
Valérie : On sent que l'échec… que ce soit un deuil qui n'est pas un échec, mais un veuvage ou un divorce, c'est un poids très fort sur la confiance en soi.
Hélène : Oui, tout à fait, mais c'est douloureux.
Donc forcément, on est un peu fragilisé.
Donc c'est normal, déjà, d'avoir ses émotions négatives, comme je vous le disais.
Il faut se dire que pour arriver à passer cette période-là, effectivement souvent, on a quand même besoin d'un recentrage sur soi déjà pour laisser passer les émotions négatives, mais aussi pour se redécouvrir comme individu finalement avec des envies propres, des besoins, des rêves, des talents aussi, puis refaire des projets personnels.
C'est comme ça qu'on va arriver à reprendre confiance.
Alors c'est une bonne question.
À quel moment on est prêt à retourner vers la rencontre ?
Pour moi, généralement, je déconseille de vouloir tout de suite rencontrer quelqu'un d'autre parce que ça peut être le moment où on va être tenté de rattraper surtout après une rupture.
On va être tenté de rattraper ce qui ne s'est pas bien passé dans la rupture ou bien de comparer la nouvelle personne à son ex-conjoint.
Bon, mais… Ça ne marche pas puisque évidemment, une nouvelle personne, une nouvelle histoire et une nouvelle relation.
Mais, ça dépend du contexte, il y a deuil et deuil évidemment.
Si vous avez passé 30 ans avec la même personne, aussi si vous avez passé quelques mois avec une personne, ça ne va pas prendre autant de temps.
Donc n'attendez pas trop non plus.
Dites-vous qu'aller à la rencontre va me permettre aussi d'avancer.
Valérie : Quand on évoque la confiance, c'est-à-dire qu'on se dit : « J'ai eu plusieurs d'échecs. J'ai eu une rupture douloureuse. C'est de ma faute. C'est moi, ça ne va jamais marcher. »
C'est un petit peu ce qu'elles nous disent à travers ces questions.
Hélène : Oui, alors c'est vrai que reprendre confiance en soi, c'est effectivement se reconnecter à soi. De quoi on a envie ? De se rappeler quand même que ce n'est pas parce qu'on a échoué. Enfin, il n'y a pas d'échecs, c'est une expérience. Dites-vous que c'est une expérience. Il y a des histoires qui sont destinées à durer et d'autres qui sont un passage dans votre parcours. Et il ne faut pas voir ça comme un échec, mais plutôt vous dire : « Qu'est-ce que je peux en retirer qui va me permettre d'aller vers les prochaines étapes. »
En fait, dites-vous que quand il y a une fin à quelque chose, c'est où ça peut être le début de quelque chose d'autre.
Comment faire pour faire face à la peur d'une nouvelle histoire ?
Hélène : Alors c'est tout problème.
Effectivement, cette peur, c'est une mauvaise conseillère en amour. Parce qu'en fait la peur, ça incite surtout à vous protéger, à créer une carapace et puis à être fermé sur l'autre personne.
Donc un amour épanouissant ne peut naître que dans un climat d'ouverture et curiosité de l'autre. Donc forcément, la peur va bloquer.
Mais en même temps, avoir un peu peur, c'est normal.
Rappelez-vous aussi que les autres personnes sont comme vous. Elles viennent aussi avec des peurs, des incertitudes, - des insécurités.
Valérie : On le voit beaucoup dans les questions qui nous sont posées.
On voit qu'il y a le même type d'angoisse chez les hommes que chez les femmes.
Hélène : Exactement, bon, c'est assez bien reparti. C'est normal, nous sommes des êtres humains.
Valérie : Mais la peur peut être limitant.
Hélène : Ça peut être limitant.
Donc là, je trouve qu'on ne peut pas complètement faire abstraction de la peur.
Mais plutôt que d'essayer de la faire disparaître, il faut essayer de la dépasser.
Et comment on va la dépasser ?
En général, on avance quand l'envie est plus importante que la peur.
Donc, il faut vous donner le droit de ne pas vous mettre trop d'enjeux.
Vous dites : « Je vais essayer les choses et me tromper ».
En fait, pour moi, la confiance en soi, ce n'est pas savoir tout le temps qu'est-ce qu'il faut faire et être sûr où on va. Ce n'est pas ne jamais se tromper.
C'est plutôt se dire : « Je me donne le droit, je m'autorise à essayer les choses. Je m'autorise aussi à faire des erreurs, mais essayer d'apprendre quelque chose et de recommencer différemment à chaque fois. »
Valérie : Mais l'exemple que vous donnez souvent quand on fait les LiveCoaching, c'est aussi le côté ludique de la plateforme. Le côté ludique de l'échange virtuel, c'est qu'on peut s'amuser.
On peut tester, on peut voir.
On n'engage pas sa vie sur un échange avec quelqu'un.
Hélène : Non, absolument, il y a un côté ludique.
Valérie : Ça permet justement de faire du pas-à-pas.
Hélène : Exactement, c'est vraiment… Il faut vous dire : « C'est d'abord un jeu. »
Prenez ça comme un jeu. Vous dites : « Bon, c'est le jeu du flirt. Je vais à la rencontre de gens, et je vais essayer de créer des interactions, aller voir de nouvelles personnes. »
Valérie : Rien à y perdre.
Hélène : Non, on n'a rien à y perdre.
Rappelez-vous, vous êtes derrière votre ordinateur, derrière votre téléphone.
Il n'y a personne qui vous regarde.
Donc vous avez le droit d'essayer des choses.
Donc autorisez-vous.
Après une dizaine d'années de vie solitaire, est-ce que je suis encore apte pour une vie de couple ?
Valérie : Je peux répondre un peu à votre place, ce que déjà, s'il s'est inscrit, c'est qu'il a envie et qu'il pense que c'est possible.
Hélène : En tout cas, l'envie a été suffisamment forte pour aller jusqu'à s'inscrire.
Après, qu'il se pose des questions sur s'il est prêt ou pas, encore une fois, c'est normal.
Mais c'est aussi parce qu'il a l'impression qu'on va le juger sur la longueur de son célibat.
Ça, c'est comment il le perçoit lui-même.
Donc plutôt que d'en faire un problème, dites-vous aussi que ça peut être une richesse, que tout dépend de comment vous le présentez.
Donc ça montre aussi votre autonomie.
Peut-être que vous en avez profiter pour mieux vous connaître.
Donc vous pouvez aussi présenter comme ça, plutôt que de vous focaliser sur… Puis vous vous focalisez sur « Aujourd'hui, j'ai envie de partager. Peut-être que ce n'était pas mon envie, il y a un an ou deux ans, mais maintenant, je me sens prêt. »
Vous pouvez aussi l'intégrer dans votre façon d'interagir avec les autres personnes.
Est-ce qu'il faut parler de son passé ?
Hélène : Oui, c'est une très bonne question.
Parce que bien sûr, ça va être un sujet un petit peu incontournable.
Moi, j'ai l'habitude de dire qu'on peut à peu près parler de tout.
Mais tout dépend comment et quand finalement.
Vous aurez forcément des questions sur votre passé, puis vous aussi, vous serez tentés de poser des questions sur le passé de l'autre personne.
Mais vous n'êtes pas pour autant obligé de tout raconter tous les détails dans les échanges ou dans le premier rendez-vous.
Pourquoi ?
Parce que rappelez-vous que c'est un jeu.
Si vous parlez de votre ex pendant tout le rendez-vous, vous allez à l'encontre du jeu du flirt.
Donc certes, vous aurez fait preuve de transparence ou vous aurez eu la réponse à toutes vos questions, mais vous n'aurez pas envie de vous revoir en fait.
C'est ça le problème.
Valérie : Ne pas raconter sa vie sentimentale précédente lors des premiers…
Hélène : C'est ça. Donnez juste des éléments.
La vraie question en fait sur votre passé, c'est ok, tout le monde a passé.
Donc certes, vous avez un passé, mais vous êtes en paix avec.
C'est votre richesse aussi parce que ça fait la personne que vous êtes aujourd'hui.
Surtout ce que vous ne voulez pas faire passer comme message, c'est que vous êtes prêts ou vous êtes prêtes à faire une place à une nouvelle personne maintenant.
Parce que c'est vraiment ça qui intéresse l'autre personne en fait.
Valérie : Oui, c'est de penser à demain, non ?
Ce serait peut-être un peu le résumé aussi de cette première partie.
Hélène : Là, pour le coup, on peut penser effectivement, dans les pubs demain…
Il y avait une phrase que j'avais bien aimée, c'est de dire :« Plutôt que de me demander depuis quand je suis célibataire, il m'a demandé si je voulais aller danser.
Donc c'est vraiment ça.
On se projette sur quelque chose dans le futur.
Ne vous inquiétez pas.
Si vous fréquentez la personne pendant trois mois, vous saurez tout de toute façon.
Valérie : De toute façon, ça arrivera.
Mais, ce n'est peut-être pas la peine lors le premier rendez-vous de raconter sa vie sentimentale passée.
Ce qu'il faut retenir
Valérie : Trois points à retenir sur la première partie.
Hélène : On peut dire, déjà, ré-appropriez-vous votre passé comme une richesse et non comme un fardeau.
Apprenez à vous aimer aussi comme vous êtes aujourd'hui. Pas la peine de vous comparer avec comment vous étiez, il y a 20 ans.
Aussi éviter de comparer les personnes que vous allez rencontrer. Rappelez-vous qu'une nouvelle personne égale nouvelle histoire, égale nouvelle relation.
Ça ne rassemble pas à ce que vous avez déjà connu.
Valérie : Donc c'est là où il faut aussi se débarrasser de tout ce poids.