Patrick : Le premier message, c'est moi.
Laure : Le premier message c'est toi ?
Patrick : Oui, parce que j'ai mis : « Je vois que tu viens de Clamecy. »
Laure : « Et moi, je suis de Dornecy. »
Patrick : J'habitais en Dornecy.
Laure : Oui, en gros, tu…
Voilà.
Mine de rien, tu as réussi à m'interpeller.
Patrick : Sans arrière-pensée du tout.
Laure : Et moi, je l'ai vraiment pris aussi sans arrière-pensée.
J'ai vraiment pensé à un vieux pote.
Et puis, on a tout de suite pris la conversation sur qui on pouvait connaître en commun.
Et ça, ça nous a permis de faire notre première conversation.
Après, on est passés aux profs.
Parce que comme on avait été au collège en même temps.
Patrick : Les écoles, les profs…
Laure : Voilà et d'ailleurs, on a eu beaucoup de souvenirs et de fous rires par rapport aux profs qu'on avait eus, avec leurs mimiques, les anecdotes, etc.
Et on a commencé à se connaître comme ça.
Patrick : Voilà.
Après, on s'est raconté nos vies.
Laure : Voilà, et après, on s'est raconté nos vies.
Laure : Un certain temps, parce que tu étais d'astreinte.
Patrick : Assez compliqué.
Laure : Voilà.
Patrick : On se parlait déjà en décalage le soir.
Laure : Et puis moi, je n'étais pas très pressée de te rencontrer.
Patrick : Non.
Laure : Puisque c'était surtout pour moi, un ami au départ et pas forcément une aventure.
Mais, par contre, on a pris très vite le téléphone.
Il m'a donné son numéro.
Et du coup, j'ai téléphoné et je ne m'attendais pas à l'avoir au bout du fil.
C'est-à-dire que j'ai enregistré le contact et j'ai fait une fausse manœuvre et je suis tombée sur lui.
Patrick : Ah, d'accord.
Laure : Et en entendant sa voix, ça me permet de situer un peu la personne.
Du coup, le premier pas, c'est toi qui l'as fait en venant à Clamecy.
Patrick : Oui.
Laure : Et là…
Patrick : Et là, elle m'a coupé les cheveux.
Laure : Ah ouais ?
Mais…
Patrick : Alors que je sortais de chez le coiffeur.
Laure : Oui.
Et moi, quand je l'ai vu entrer, je me suis dit : « Ça ne va pas le faire, il ne correspond pas du tout à la personne que j'attends. "
Donc, ça a été un premier rendez-vous très laborieux.
Patrick : Oui, très laborieux.
Laure : On s'est quittés en se disant qu'on restait amis, parce qu'on s'entendait très bien par téléphone.
Et puis…
Et puis, l'anecdote, c'est que tu as dit oui à quelqu'un d'autre.
Moi, j'ai croisé la route d'un monsieur, mais ce qui m'a permis de voir toutes les qualités que toi, tu avais.
Et toi aussi d'ailleurs.
Patrick : Oui.
Laure : Donc, on a repris très vite les conversations.
Patrick : Oui.
Laure : Et finalement là, je t'ai dit : « C'est bon, on est trop vieux pour passer du temps à réfléchir, etc. "
Il faut qu'on se redonne une chance.
Est-ce que tu te rappelles ce que tu m'as répondu ?
Patrick : Oui.
"On verra bien ou ça nous mène."
Laure : Oui.
Et également, "oui je ne te plais pas".
Et je t'ai dit : " Oui, mais des fois, il faut savoir dépasser ce que... Aller plus loin et voir ce qui nous plaît. »
Oui.
Et le deuxième rendez-vous, c'était mieux.
Patrick : Oui.
Laure : C'est moi qui t'ai fait le premier bisou.
Patrick : Oui.
Patrick : Alors, le premier jour, mon fils a envoyé des SMS à toutes ses sœurs.
Laure : Voilà, pour annoncer qu'on était ensemble.
Patrick : Pour annoncer qu'il y avait quelqu'un à la maison et que…
Laure : Qu'il y avait quelqu'un dans la maison.
Voilà.
Ça, c'est une chose, et puis, moi…
Moi, par contre, j'ai une jeune fille qui était à la maison.
Ma fille, et qui a dit : « Mais, c'est qui cet homme ? »
Et je lui ai dit que tu étais très différent et qu'il fallait apprendre à te connaître.
Patrick : Et puis tu avais reçu un joli bouquet de fleurs.
Laure : Oui, j'avais reçu un bouquet de fleurs.
Ce qu'elle m'avait envié.
C'est vrai que tu m'avais envoyé un super bouquet de fleurs.
Laure : Nos projets communs, à venir, c'est quoi ?
Patrick : Notre Ephad.
Laure : Notre Ephad.
Non, pas notre Ephad, notre maison.
Patrick : Voilà.
Laure : Pour nos vieux jours.
Donc, on a bien l'idée de rester ensemble à priori.
Patrick : Oui.
Laure : Merci DisonsDemain.
Entre parenthèses.
Et oui, c'est de faire une belle maison.
On ne fera pas d'enfant.
Donc, cette fois-ci, c'est notre cocon à nous.
Patrick : Voilà.
Laure : Voilà.
À notre image.
Tranquille et à nos couleurs.
Patrick : Oui.
Laure : Moi, mes conseils pour les, célibataires de DisonsDemain, c'est de ne pas avoir d'à priori.
Donc, d'y aller en confiance, se dire que de toute façon, c'est un site sérieux qui a plein de qualités proposées.
Donc, bien sûr, même s'il y en a qui exagèrent, il ne faut pas hésiter à entamer la conversation et voir par soi-même Et ne pas rester ancré sur ses…
Tu sais, sur les qualités et les défauts qu'on veut à tout prix trouver, que de toute façon comme dans la vie, on ne va rencontrer…
Patrick : On ne trouvera jamais la personne avec toutes les qualités qu'on veut.
C'est impossible.
Laure : Voilà, et puis ça, c'est déjà une chose.
Quoique moi, j'ai toutes les qualités.
Patrick : Moi aussi.
Laure : Mais, ça veut dire que, même si on a un a priori, comme moi, j'en avais sur ta photo, qui n'était pas extraordinaire.
Eh bien voilà, je me suis donné une chance de te rencontrer.
Parce que tu m'as interpellée.
Et puis, cinq ans et demi après, pacsés, avec une maison pour nos vieux jours.
Nous sommes heureux.
Patrick : Voilà.
Laure : C'est bon.
Patrick : C'est ça.
Laure : Ça te va ?
Patrick : C'est exactement ça.
Laure : Merci DisonsDemain.
Patrick : Merci DisonsDemain.
Valérie : Voilà, c'est assez représentatif d'aller justement à l'encontre des clichés et des idées reçues, pas d'a priori.
C'est exactement ce qu'ils nous disent.
Hélène : C'est ça, parce que là, on voit bien, effectivement quand il s'agit de provoquer son destin, qu'il y a plein de moments où ils auraient pu totalement s'arrêter et dire, on arrête.
Voilà, et c'est un petit peu leur ouverture d'esprit, puis le fait qu'ils ne se sont pas mis trop d'enjeu non plus à chaque fois qu'ils se sont parlés, etc.
Et même, on peut dire que c'est le fait d'avoir été sur le site, et d'avoir peut-être rencontré chacun de leurs côtés quelqu'un d'autre, enfin, d'autres personnes, qui leur ont fait prendre conscience qu'en fait, ils étaient en train de passer à côté de leur chance.
Parce qu'ils avaient des choses en commun et c'est peut-être par là.
C'est ça que vous ne pouvez pas voir sur le profil, tant que vous n'êtes pas dans la vraie rencontre avec la personne.
Valérie : Oui.
Hélène : Donc, c'est pour ça que ça prend du temps, et que, il faut se donner la chance d'aller au-delà de l'écran, justement.
Valérie : Entamer la conversation, c'est ce qu'ils disaient, ne pas avoir d'à priori, avoir confiance.
Hélène : Voilà.
Et puis, vous voyez que ce n'est pas spectaculaire, ils ne sont pas tombés raide dingue la première fois qu'ils se sont vus.
C'est le moins qu'on puisse dire.
Donc, et pourtant, moi je vous dis qu'il n'y a pas de mauvaises façons de tomber amoureux et il y a surtout plein de façons.
Valérie : Et puis de voir qu'il y a de belles rencontres qui se font, on le voit à chaque fois.
On a des couples qui viennent témoigner.
Donc de ne pas perdre espoir et puis retenir ce conseil que vous donnez, c'est-à-dire d'y aller sans enjeu et de se dire que…
Voilà.
Hélène : Et vous voyez le jeu, il y est toujours.
En fait, ils ont toujours cette légèreté, ce plaisir.
On voit…
Valérie : Il y a de l'humour.
Hélène : Il y a beaucoup d'humour et beaucoup de joies et de complicité.
En fait, l'humour, ça permet justement de créer ce lien de complicité et de retrouver la joie.
Donc, c'est encore palpable cinq ans après.
C'est ça qui est formidable pour ceux qui pensent que l'amour ne dure que cinq ans.
Valérie : Cinq ans et demi.
Donc, ils ont dépassé les cinq ans.
Hélène : Voilà, ils ont dépassé la date.
Valérie : Merci beaucoup Hélène.
Merci à vous.
Désolée pour ceux dont on n'a pas pu prendre les questions, mais rendez-vous au prochain LiveCoaching.
Merci à vous d'avoir été là.
Merci encore Hélène.
Hélène : Merci Valérie.