Transcript de la vidéoProvoquer son destin amoureux
Valérie : Bonjour et bienvenue pour ce nouveau LiveCoaching DisonsDemain.
Je suis Valérie Expert.
Je suis très heureuse de vous accueillir pour répondre à vos questions avec Hélène Frébault, Enfin, c'est vous qui allez répondre.
Hélène, bonjour.
Hélène : Bonjour Valérie.
Valérie : Alors, toi, tu accompagnes des hommes et des femmes célibataires ou en couple pour trouver leur partenaire et s'épanouir dans leur relation.
Ce soir, nous allons répondre à vos questions.
Deux grandes parties, deux grands chapitres.
Hélène : Oui, absolument.
Alors, on avait choisi comme thème : « Provoquer son destin amoureux ».
Donc, la première partie, c'est « provoquer son destin », qu'est-ce que ça veut dire ?
C'est aller chercher la chance et se préparer à la saisir.
Valérie : Puis, la deuxième partie ?
Hélène :La deuxième partie, on va pouvoir rentrer un peu plus dans les détails, et on va se dire qu'il faut avoir le choix pour pouvoir faire le bon choix.
Qu'est-ce qui va vous permettre d'avoir le choix ?
C'est de passer à l'action.
Valérie : Plus que jamais, ce LiveCoaching est fait pour vous et justement, pour vous aider à mieux utiliser ces outils qu'il y a sur le site DisonsDemain, Hélène.
Hélène : Oui, exactement.
Ce LiveCoaching, c'est vraiment pour vous.
Donc, que vous puissiez mieux utiliser l'application et aussi, parfois, vous aider à comprendre ce qui peut bloquer dans les rencontres.
Valérie : Ce qui peut bloquer, on a déjà, nous, une petite idée, parce qu'on a reçu beaucoup de vos questions.
Hélène :Oui.
Valérie : Vous allez faire la connaissance d'un couple qui s'est rencontré grâce à DisonsDemain.
On va vous présenter trois séquences, on a trouvé qu'ils étaient très représentatifs, des questions, des blocages qui peuvent se poser à vous.
Hélène :Oui, tout à fait.
Donc, ce sera Laure et Patrick qui vont nous expliquer comment ils se sont rencontrés sur DisonsDemain.
On a trouvé que ça répondait tellement à certaines des questions que vous nous avez envoyées en amont qu'on a voulu découper ça pour que ça soit encore plus clair.
Donc, vous verrez…
Valérie : Les erreurs qu'ils ont pu commettre, les idées reçues…
C'est très intéressant.
Qu'est-ce que c'est, provoquer son destin ?
Valérie : Alors, la première partie, Hélène, on va y passer tout de suite : « Provoquer son destin. »
Hélène, quand on a préparé cette émission, ce LiveCoaching, je me suis dit : « Qu'est-ce que c'est, provoquer son destin ? »
Le destin, c'est le destin, on ne le provoque pas.
Hélène : Alors, si, le destin, on en a tous un. Ça, c'est sûr.
Ce qu'on voulait dire, c'est, déjà, l'idée de destin, elle est très présente dans tout ce qui est l'imagerie, on va dire, les croyances sur l'amour.
On a l'impression que c'est vraiment le destin qui choisit la chance ou même quelques fois, les autres et qu'on n'a pas vraiment la main sur sa vie amoureuse.
Je le répète souvent, qu'il faut quand même reprendre la responsabilité de son destin.
C'est votre vie, c'est votre destin.
C'est un peu contre intuitif, puisque ce n'est pas ce qu'on apprend sur l'amour.
Valérie : C'est la publicité, d'ailleurs, de DisonsDemain, qui est très bien faite, où on voit la rencontre magique dans un train, le coup de foudre, enfin, la rencontre idéale.
Mais dans la vraie vie, ce n'est pas toujours comme ça que ça se passe.
Hélène : Ça ne se passe pas toujours comme ça, mais la magie, elle est quand même toujours là, puisque ce qui est magique, c'est surtout de se dire qu'il y a deux personnes qui se rencontrent et que ça donne quelque chose de beau.
Donc, il ne faut jamais avoir peur de ne pas avoir de magie.
Mais, ça veut dire aussi que le destin, il ne se présente pas toujours comme on a l'habitude de se l'imaginer.
On va voir, d'ailleurs, avec les témoignages de nos tourtereaux, que ça ne se passe pas toujours comme on l'imagine.
Valérie : Vous insistez aussi sur le fait que la rencontre, ça dépend de vous.
Quand on dit : « C'est le destin », pas forcément, c'est ça ?
Hélène : Exactement.
En fait, votre vie amoureuse, elle dépend d'abord de vous.
C'est ça qui est un peu contre intuitif.
Parce que finalement, s'il y a bien un LiveCoachingdomaine dans votre vie où vous pouvez choisir, puisqu'il n'y a rien d'obligatoire, après tout, on peut vivre raisonnablement bien en étant célibataire, c'est bien la vie amoureuse.
Tout ce qui vous arrive, je ne dis pas que vous choisissez tout ce qui vient vers vous, mais en revanche, vous choisissez tout ce que vous laissez rester et se développer.
Donc, vous avez vraiment la main.
Valérie : Il faut être réactif.
Hélène : Voilà, exactement.
Il faut se dire...
Souvent aussi, l'autre, le pendant de ça, c'est qu'on n'a pas le choix, il faut suivre son destin.
Mais si.
En fait, vous avez toujours le choix d'y aller ou de ne pas y aller, parce que vous vous rendez compte que ce n'est pas forcément ce qui est bien pour vous.
Valérie : Pour avoir le choix, et on va en reparler, il faut aussi se donner les moyens d'avoir le choix.
Hélène : Exactement.
Valérie : Puis, il y a l'idée de la chance aussi. « Je n'ai pas de chance, je n'ai pas rencontré. Est-ce que je vais avoir de la chance ? »
Est-ce que la chance intervient dans la rencontre ?
Hélène : Alors, c'est vrai qu'on aime bien se dire qu'il faudra de la chance pour trouver l'amour.
Heureusement, la chance, elle existe toujours et moi, j'ai envie de croire surtout qu'elle existe pour tout le monde.
Simplement, la chance, elle se provoque ou elle se saisit, la plupart du temps.
Donc effectivement, si elle se provoque, ça implique que vous fassiez quelque chose.
Si elle se saisit, ça implique que vous soyez capable, quand elle se présente toute seule parce qu'en général, elle ne se présente pas toute seule, c'est que quelqu'un d'autre a fait quelque chose, surtout en amour, que vous soyez en capacité de la recevoir et de la saisir.
Vous vous rendez compte que c'est une chance.
Des fois, c'est là où la chance est aussi un peu facétieuse et quelques fois, elle ne se présente pas comme on l'imagine.
Valérie : Pas là où on l'attend.
Alors, on va passer à notre première question.
Le témoignage de Laure et Patrick - l'inscription sur DisonsDemain
Valérie : Alors, premier extrait de ce témoignage de notre couple, de Laure et Patrick.
Regardez, ils vont vous raconter comment ils se sont…
Comment ils ont pris contact ?
Comment ils ont fait connaissance sur le site DisonsDemain ?
Hélène : Voilà. Faisons connaissance avec Laure et Patrick.
Laure : Bonjour, je m'appelle Laure, j'ai 57 ans.
Patrick : Patrick, 58 ans.
Laure : Nous nous sommes rencontrés en 2018.
Pour nous, le plus important, c'est quoi ?
Selon toi ?
Pour moi, c'est aller se balader main dans la main ou coller l'un contre l'autre.
Patrick : Voilà, c'est ça.
Sans se prendre la tête.
Laure : Sans se prendre la tête.
Dans quel état d'esprit étiez-vous avant de vous inscrire sur DisonsDemain ?
Laure : Moi, j'étais un peu perdue, parce que, plus de repère pour reformer un couple, plus de possibilité d'aller en boite, comme les plus jeunes.
Coincée dans mon canapé.
Assez connue dans ma petite ville, donc, pas envie de me faire draguer par de petits jeunes ou même des gars de mon âge qui me connaissaient trop.
Pouvoir rencontrer quelqu'un d'autre ailleurs.
Patrick : Moi, je n'avais pas le temps, je travaillais beaucoup.
C'était une solution simple pour me connecter le soir.
Je n'avais pas envie de retomber sur ce que j'ai vécu avant.
Ça permettait de faire une sélection beaucoup plus précise.
Laure : Ah oui, sélection ?
Je suis une sélection.
Patrick : La sélection du jour.
Qu'est-ce qui vous a décidé à vous inscrire ?
Patrick : Alors moi, c'est ma fille qui m'a inscrit.
Laure : Alors moi, je me suis inscrite sur DisonsDemain parce que j'ai vu la publicité et j'ai été complètement conquise par le monsieur qui vient de voir la porte se refermer sur la dame et qui fait sa petite danse.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'humour et que c'était ce type d'homme-là que je cherchais.
Se débarrasser des idées reçues
Valérie : On a vu qu'au départ, ce n'est pas toujours évident.
On s'inscrit parce que quelqu'un vous le conseille.
Pour Laure, c'était une publicité.
Hélène : On ne voit pas d'autres solutions, et on n'a pas forcément, super confiance au moment où on s'inscrit, mais l'important, c'est de se dire : « Ok, je fais le premier pas », en allant faire cette démarche.
Et surtout, se rendre compte que si on ne fait rien, à un moment donné, on sent que ça ne va pas bouger tout seul.
Valérie : Se débarrasser des idées reçues.
J'aurais peut-être dû commencer ce LiveCoaching avec ça.
Parce que là aussi, ça répond à beaucoup de clichés qui peut y avoir sur l'amour.
Croire, par exemple, que l'amour ne se cherche pas, mais se trouve sans rien faire.
C'est ce que vous avez expliqué.
Hélène : C'est ça.
On voit bien, quand on écoute Laure et Patrick, il ne faut pas avoir peur, par exemple, se dire que la chance n'existe pas pour tout le monde.
Ça, comme je vous le disais tout à l'heure, ce n'est pas vrai du tout.
Ou croire qu'on va perdre la magie si on fait une démarche volontaire.
Vous voyez bien, ils sont tout mignons, tous les deux, donc la magie, il n'y a pas de problème, elle sera là.
Ce n'est pas le plus important, ce n'est pas ce qu'il se passe au début.
Aussi, croire que ça doit être spectaculaire dès la rencontre.
On va voir un petit peu dans la suite de leur échange, comment ça se passe.
Vous voyez que ça ne passe pas toujours comme ça.
Moi, je dis souvent que il n'y a plein de façons de tomber amoureux, ce n'est pas toujours spectaculaire.
Puis, aussi se dire qu'on peut se faire une idée de la personne juste en quelques secondes, par exemple.
Il faut vous rendre compte que quand vous vous inscrivez, vous n'avez pas forcément réfléchi à tout, mais vous venez avec tout plein d'attentes, sur comment ça doit se passer, quel genre de personne vous allez rencontrer, ce que vous voulez pour la suite, etc.
En fait, il faudrait faire un petit peu le tri.
Valérie : On va voir, justement, avec vos questions.
Ce premier chapitre, qu'on pourra interroger, venir léger dans la rencontre.
Doit-on attendre d'avoir régler tous ses problèmes pour se lancer dans une relation amoureuse ?
Valérie : On a Jamie, elle a 58 ans et elle nous dit : « Est-ce qu'il faut nécessairement que ma vie soit entièrement dénuée de problème, que j'ai tout résolu et apaisé tous mes conflits internes et que j'ai atteint une forme de sérénité, d'équilibre quotidien pour que je m'autorise une relation amoureuse de qualité inscrite dans la durée ? »
Ça fait beaucoup de choses, beaucoup de barrières pour Jamie.
Hélène : Voilà, exactement.
Donc, s'il fallait qu'on ait réglé tous les problèmes, on ne serait pas très nombreux à aller s'inscrire et à trouver l'amour, du coup.
Heureusement, il n'y a pas besoin d'avoir réglé toutes ces questions-là.
Vous savez que sur le site, vous allez rencontrer d'autres personnes qui sont comme vous, qui viennent aussi avec un bagage.
Ce bagage, c'est tout à fait normal de l'avoir, on a tous une histoire.
La question, c'est avant tout, d'assumer son histoire, de ne pas en faire un problème, mais plutôt de se rappeler que c'est pareil pour tout le monde, de se dire que c'est aussi une richesse.
C'est ça qui fait la personne que vous êtes aujourd'hui.
Ça fait partie de votre charme, finalement.
Ça implique aussi que vous allez être un petit peu tolérant et curieux de l'autre aussi.
Là, en l'occurrence, pour Jamie, il va venir aussi avec une histoire.
Valérie : Et qu'une rencontre peut aussi vous aider à avancer et à laisser derrière vous ce passé.
Comment retrouver confiance ?
Valérie : Beaucoup de questions, on les a groupées, qui sont, évidemment, autour de la confiance.
Vous êtes toujours très nombreux à nous poser cette question, quand on arrive, effectivement, à 50 ans, qu'on a eu une vie, qu'on a eu une rencontre ou une rupture.
Pierre, il a 53 ans : « Comment peut-on retrouver confiance après une trahison et une séparation ? »
Virginie, 51 ans : « Comment se remettre d'une trahison amoureuse après 20 ans de mariage ? Perte de confiance en soi, perte de nos repères, réaprendre à draguer. »
Marie, elle a 65 ans : « Après deux grosses déceptions et manipulations, comment faire pour retrouver la confiance ? »
Sophie, elle a 56 ans : « J'ai perdu confiance en moi, comment puis-je le faire pour reprendre le dessus ? »
Marianne, la même chose, 59 ans : « Comment reprendre confiance après un échec ? »
Ce qui est assez frappant, je vous laisse la parole, c'est de voir que toutes ces personnes, hommes, femmes, à peu près du même âge, ont la même problématique de la confiance.
Il ne faut pas imaginer que vous allez tomber, c'est moi qui vais faire coach maintenant, mais que vous allez tomber sur des gens qui sont super sûrs d'eux, qui arrivent à 50 ans…
Hélène : Oui, c'est pour ça qu'on avait regroupé les questions, parce qu'on voit bien que c'est assez bien réparti entre les hommes et les femmes, pour le coup.
C'est vraiment personnel.
La confiance en soi, ce n'est pas quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas, c'est quelque chose qui se cultive.
Ça se travaille, puis, ça fluctue.
C'est normal, après avoir eu des histoires un peu difficiles, d'avoir une perte de confiance en soi.
Maintenant, normalement, on s'en sort et on arrive à faire ça.
Ce n'est pas forcément DisonsDemain, spécifiquement, qui va vous donner la solution à cette question-là.
C'est vrai que si vous vous méfiez, si vous vous rendez compte que vous êtes encore dans la colère ou dans la rancœur, vous allez trouver des gens qui vont vous confirmer ça.
C'est-à-dire qu'ils vont être un peu dans le même état d'esprit que vous.
Sachez qu'il y a quand même un effet miroir, donc, c'est important de savoir avec quoi vous venez, mais néanmoins, l'espoir que vous mettez dans votre recherche, c'est que vous allez rencontrer une nouvelle personne qui n'est pas responsable, soit dit en passant, de tout ce qui vous est arrivé avant.
Nouvelle histoire, nouvelle rencontre, et vous allez pouvoir repartir d'une page blanche, finalement.
C'est ça qui donne l'espoir et il n'y a aucune raison que ça se passe comme ça s'est passé avant.
Valérie : J'aime bien dans les conseils que vous donnez, Hélène, ou que tu donnes, c'est d'être un peu léger.
C'est-à-dire d'oublier l'enjeu qui peut y avoir dans une rencontre en particulier, avec un site qui est là pour, justement, vous aider à faire le tri.
Donc, il n'y a pas cet enjeu d'immédiateté qui est là.
Hélène : Exactement.
L'enjeu de…
Valérie : De jouer.
Hélène : Il faut se rappeler que l'amour, c'est d'abord quelque chose de joyeux, de léger.
Il faut retrouver ce plaisir de l'amour, et ça commence dès le début de la rencontre, même avant.
C'est là où vous vous dites : « Je prends un parallèle, j'aime bien faire des métaphores, ça aide à se rendre compte ».
En ce moment, je me ré-intéresse à la brocante, par exemple.
Vous allez sur un site de rencontres, c'est un peu pareil.
Vous y allez, vous ne savez pas trop ce que vous allez trouver, mais vous prenez plaisir à y aller en vous disant : « Ok, qu'est-ce que je vais trouver ? »
Valérie : Peut-être que vous ne trouverez rien cette fois-ci.
Hélène : Peut-être que je n'aurai rien cette fois-ci.
Peut-être que je vais trouver une pépite que personne n'a vue.
D'abord, il faut vous reconnecter au plaisir de chercher, déjà, de faire une place pour votre vie amoureuse.
Parce que souvent, ce qui se passe, c'est que si on sort d'une séparation ou si ça fait longtemps qu'on n'a pas eu de relation amoureuse, on n'a plus de place.
On est un peu rempli avec autre chose.
On a une petite zone de confort, mais ce confort n'est pas si confortable, sinon vous ne seriez pas là.
Vous n'auriez pas eu envie d'aller quand même retrouver le plaisir de l'amour.
C'est qu'est-ce que vous voulez retrouver finalement ?
C'est ça.
C'est ce plaisir.
Comment aborder les problèmes de santé ?
Valérie : D'autres questions, quand on a des problèmes de santé, c'est le cas de Valérie et de Cathy.
Valérie, elle a 51 ans. « J'ai un problème de santé. Je ne sais pas si je trouverai un homme qui saura accepter ma différence. »
Cathy a 60 ans : « J'ai eu une grave maladie, je suis en rémission. J'ai décidé de sourire à la vie et de la vivre pleinement. Comment faire pour ne pas effrayer l'autre sur ce parcours de vie délicat ? »
Hélène : Bien sûr, vous n'êtes pas obligée de commencer par parler de vos problèmes de santé.
Néanmoins, vous allez pouvoir en parler assez vite et assumer.
Finalement, ça fait partie de votre histoire.
Ce qui va être intéressant pour la personne, ça ne change pas qui vous êtes, finalement.
Ce qui va être intéressant, c'est de savoir surtout comment vous avez traversé l'épreuve, quel genre de personne vous êtes et qu'est-ce que ça a changé pour vous.
Finalement, la personne va vite oublier le problème de santé si elle voit à travers l'histoire, ce que vous avez traversé et quel genre de personne vous êtes.
C'est surtout ça.
En fait, ça peut mettre en valeur votre personnalité.
Peut-être que ça fera peur à certaines personnes, mais tout ce que vous pourrez en conclure, c'est que ce n'était pas la bonne personne.
Valérie : Il faut peut-être dire qu'après 50 ans, c'est aussi parfois un autre type de relation qui s'installe.
Donc, le handicap fait aussi partie de la vie et de plus en plus…
Hélène : Oui, tout à fait.
Bon, c'est vrai que tout le monde va avoir certains pépins de santé plus ou moins graves et ça fait partie de la vie.
Vous êtes là pour trouver une personne qui va partager toute votre vie.
Si vous la fréquentez pendant trois mois, elle saura tout, de toute façon.
Comment dépasser la peur d'être sur DisonsDemain ?
Valérie : Ce qui me frappe au travers aussi des questions, c'est la peur.
C'est beaucoup de freins, beaucoup de peur.
On a, par exemple, Marie, elle a 64 ans, elle dit : « Je suis paralysée devant l'écran. Comment échanger avec un inconnu ? »
Johanne, elle dit : « Je suis une grande débutante sur votre site « , mais tout le monde est débutant à un moment ou un autre. « Mon inscription sur un site de rencontres est une première pour moi. Par conséquent, toutes les réponses m'intéressent, mais quand même… »
Elle a des questions sur la sécurité.
On va y revenir, mais paralysée devant l'écran effectivement, et cette peur de quoi ?
De mauvaises rencontres ?
Hélène : Déjà, c'est la peur de se mettre en avant et de se mettre en visibilité, je pense.
C'est surtout ça, la première peur.
Après oui, il y a un outil qui peut être un peu nouveau, avec lequel il faut se familiariser.
Justement, il faut vous dire, finalement derrière votre écran, vous ne risquez pas grand-chose, personne ne vous voit.
Vous pouvez avoir l'air aussi ridicule que vous voulez en allant chercher dans tous les coins du site, personne ne va venir vous juger à part vous-même.
Finalement, c'est beaucoup plus facile que ce que vous auriez à faire pour aller rencontrer quelqu'un dans la vraie vie.
Je trouve que même l'outil, parfois, ça aide aussi les gens qui sont un peu plus timides, qui ont un peu moins confiance et qui vont avoir plus de facilité à s'exprimer à travers l'écran.
Valérie : C'est de dire, encore une fois, rappelez le jeu, la légèreté.
Hélène : Exactement.
Vous baissez l'enjeu.
Le but, ce n'est pas de trouver l'homme de votre vie ou la femme de votre vie dès la première action.
L'enjeu, ce n'est pas de ne jamais vous tromper.
Je trouve que la confiance en soi, c'est aussi se donner le droit d'essayer des choses et de se tromper, parce que c'est comme ça qu'on apprend.
Vous êtes une grande débutante et tant mieux.
Vous avez tout à apprendre.
Vous allez voir que c'est surtout une aventure qui va vous permettre d'ouvrir votre cercle de personnes.
Quid de la sécurité ?
Valérie : Johanna, elle vous pose la question. Elle a 67 ans et elle dit : « Quid de la sécurité ? Comment faire pour ne pas rencontrer d'hommes malsains, pervers narcissiques ou psychopathes ? »
C'est la grande crainte.
Ça a été expliqué qu'il y a, derrière le site, beaucoup de travail qui est fait, de sélection et de vérification.
Après, comme vous dites Hélène, dans la vraie vie, il y a aussi des psychopathes et des pervers narcissiques.
Hélène : Dans la vraie, ces personnes existent.
Néanmoins, ce n'est pas la majorité des gens.
Vous allez surtout rencontrer des gens, des personnes normales comme vous, qui cherchent aussi à rencontrer quelqu'un.
C'est ce que vous risquez de rencontrer le plus.
Après, oui, bien sûr, il peut toujours y avoir des gens malveillants, etc.
Effectivement, le site a des pare-feux pour ça.
Mais c'est un outil, tout le monde a le droit de s'inscrire, c'est facile, donc forcément, on peut pas éliminer complètement ça.
Après, faites-vous un peu confiance.
Vous avez quand même très peu de chance de tomber sur ce genre de profil.
C'est surtout une crainte qui veut que votre cerveau vous envoie pour vous protéger en disant : « Oh là, là, qu'est-ce qu'on va aller faire sur ce site ?Protégeons-nous, vite, fermons. Qu'est-ce qui va nous arriver ? »
Comment refaire confiance ?
Valérie : Alexandrine, elle a 61 ans. Elle nous dit : « Comment refaire confiance aux hommes après une déception ? Que penser du chacun chez soi dans une relation amoureuse ? Comment on fait pour se voir ? Est-ce qu'on partage les petits bonheurs de la vie, surtout à plus de 60 ans ? »
Il n'y a pas de règles.
Hélène : Non, il n'y a pas de règles.
Comment refaire confiance aux hommes ?
Ce n'est pas aux hommes, d'abord, c'est à un homme, c'est une personne.
D'abord, la première personne à qui vous devez faire confiance, c'est à vous.
C'est vrai que c'est surtout ça.
Vous avez quand même une intuition.
Vous pouvez aller aussi vite ou aussi lentement que vous voulez, donc, prenez votre temps.
C'est ça qui va vous permettre de vous rassurer au fur et à mesure.
Quelles sont les règles de la vie de couple après 50 ans ?
Hélène : Après, chacun chez soi dans une relation amoureuse, mais pourquoi pas ?
On est en 2023, bientôt 2024, on peut créer le couple qu'on veut.
Ça je le dis souvent.
On s'enferme un petit peu dans la définition du couple.
Le couple, ce n'est pas forcément « on habite sous le même toit, on se marie. »
Surtout maintenant, vous avez…
En fait, vous cherchez une personne juste pour vous.
C'est presque la meilleure configuration pour trouver l'amour.
C'est juste une personne avec qui vous vous sentez bien.
Vous avez envie de partager des bons moments, vous avez une complicité et après, vous en faites ce que vous voulez.
Le projet, c'est le vôtre.
Comment trouver la personne qui nous correspond ?
Valérie : Chantal, alors là, on est toujours dans les croyances ou dans les clichés.
Enfin, comment trouver une personne qui nous correspond ?
C'est quoi une personne qui nous correspond ?
Hélène : Déjà, le mot « une personne qui nous correspond », comme si on était une pièce de puzzle qui doivent s'emboîter parfaitement.
Valérie : On comprend d'avoir, de trouver l'âme sœur ou de trouver quelqu'un avec qui on va partager les mêmes valeurs et les mêmes envies.
Hélène : Ça vient aussi du fait qu'effectivement, dans les clichés de l'amour, il y a une personne qui nous correspond très exactement.
Je vous le dis tout de suite, je n'y crois pas du tout et ce n'est pas qu'une opinion.
Je pense que c'est plus une expérience de terrain.
Il y a plein de personnes qui pourraient vous correspondre, mais vous avez l'impression qu'elles sont rares.
Déjà, il faut se rendre compte que ce n'est pas le cas.
Vous pouvez vous entendre avec plein de gens.
Après, la personne qui va être unique pour vous, c'est celle avec laquelle vous allez vous investir mutuellement.
Vous allez passer du temps avec elle et ça va se construire, en fait.
L'unicité, elle va devenir unique pour vous, parce que vous aurez passé beaucoup de temps avec elle.
Vous la connaîtrez bien, vous aurez beaucoup investi l'un en l'autre.
Ce qui va vous aider, c'est déjà de ne pas croire que vous allez pouvoir vous faire une idée rapidement.
Parce que justement, ça prend un peu de temps pour découvrir une personne.
Laissez-vous le temps de découvrir la personne et surtout de la découvrir en vrai.
Vous ne pourrez jamais savoir juste en regardant un profil, c'est pas réaliste.
Valérie : On a l'impression dans cette question qui revient souvent, Chantal n'est pas toute seule, c'est qu'il y a une recette magique, c'est qu'il y a un truc comme si vous alliez dire, voilà, c'est facile, il faut faire…
Hélène : Il y a juste à faire ça.
J'ai le secret, vous saurez tout de suite si c'est possible.
Valérie : Ce n'est pas facile.
Hélène : Pourquoi il n'y a pas de recette magique ?
Parce qu'on est tous différents.
Vous êtes unique, donc, il n'y a que vous finalement.
Je ne peux pas, mais je peux vous aider, je peux vous accompagner.
On peut vous donner tout plein de conseils, mais finalement, vous êtes la seule personne, et ça, c'est plutôt rassurant, je trouve, qui êtes responsable de vos choix et de quelle est la personne que vous allez laisser rentrer dans votre vie.
Valérie : Bien sûr.
Hélène : Vous êtes la seule à savoir.
Vous avez peut être pas très bien, mais vous avez…
Enfin voilà, il y a personne d'être à votre place.
Donc, c'est là où il faut reprendre la responsabilité et se dire : « Ok, c'est moi qui choisis » et vous verrez que si vous vous dites ça, ça va déjà vous donner plus de confiance.
Parce que vous dit : « Ok, je peux faire quelque chose, ça dépend de moi d'abord ».
La question de l'âge...
Valérie : Alors Bibi, Jean, Charles et Licia, ils vous parlent de leur âge.
Bibi, c'est une femme, elle a 59 ans. Elle dit : « Je ne fais pas mon âge et je trouve que les hommes de mon âge sont trop vieux pour moi ».
Jean, il a 53 ans. « Quel âge mettre lorsque l'on ne fait pas son âge ? » Petite envie de tricher ? Il a 80 ans. « À 80 ans, est-ce que j'ai encore une chance ? »
Et Licia c'est une femme, elle a 77 ans, « À notre âge, comment rencontrer quelqu'un ? »
Vous voyez Licia, il y a Charles qui cherche.
Comment rencontrer quelqu'un ?
Comment faire abstraction du passé afin de ne pas comparer ?
Comment rompre la solitude ?
Beaucoup de questions.
C'est vrai que la question de l'âge, ça rejoint aussi la photo du profil où… ?
Hélène : C'est ça.
Déjà, rappelez-vous que le profil n'est pas la personne.
Donc c'est là où il va falloir être un petit peu plus curieux.
Encore une fois, rappelez-vous ma brocante, des fois la pépite que personne n'a vue, elle ne se présente pas forcément très bien, ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas de valeur.
C'est un petit peu la même idée.
Oui, vous pouvez trouver l'amour à tout âge.
Je pense qu'on l'a dit, on l'a redit, on l'a redit, il n'y a pas de limite.
Vraiment, encore une fois, ce n'est pas une opinion.
Valérie : C'est de l'expérience.
Hélène : Voilà, c'est des choses qu'on voit tous les jours, des gens qui tombent amoureux, ça arrive tous les jours.
La chance, elle existe, il n'y a aucun problème.
Simplement alors effectivement, si vous avez l'impression que vous faites jeune pour votre âge, mais tant mieux, il n'y a pas de problème.
Vous allez faire confiance quand même.
Un peu à la chance et au destin pour vous faire rencontrer quelqu'un qui va aussi ne pas trop faire son âge finalement, tout en forcément.
Vous n'êtes pas obligé de tricher parce que ça en revanche, le problème, c'est que si vous trichez sur votre âge, encore une fois, dans trois mois la personne s'en serait aperçue et vous allez commencer par une émotion qu'on ne veut pas trop créer dans une rencontre amoureuse qui est la déception.
Le mensonge et la méfiance.
Du coup, ça part mal.
Si vous commencez à ne pas être honnête.
Valérie : J'ai envie de dire aux gens, si je vois la photo et je vois 53 ans, je me dis : « Ouah, il ne fait pas son âge ! »
Hélène : Bien sûr
Valérie : C'est plutôt positif.
Hélène : Effectivement la première chose à faire c'est déjà vous soigner votre photo, mais après soyez peut-être un peu indulgent et indulgente avec les photos des autres.
Rappelez-vous que tout le monde n'est pas spécialiste de la bonne photo.
Vous avez à faire à des particuliers, C'est des gens qui ne sont pas des professionnels du marketing.
Parfois les photos de profil n'est pas la personne et vous allez avoir des bonnes surprises si vous êtes assez curieux ou curieuse pour aller voir de plus près dans la vraie vie.
Comment faire abstraction du passé ?
Valérie : Oui, j'aurais peut-être précisément répondre à Licia : Comment faire abstraction du passé ?
C'est vrai que c'est un sujet intéressant qu'on n'a pas souvent abordé afin de ne pas comparer.
Comment rompre la solitude.
Vous l'avez dit, Licia, elle est sur le site et aller à la rencontre des gens.
L'idée de ne pas comparer et de faire abstraction du passé.
Hélène : Alors comparer c'est pareil.
C'est un mécanisme de votre cerveau qui se dit : « Oh là, là, on va chercher les points communs pour se protéger ».
Voilà, simplement.
Il faut faire un petit effort conscient pour se dire : « Oui, mais, ça sert à rien de comparer des personnes ».
Chaque personne, chaque histoire est différente, chaque personne est différente.
Je vais essayer d'aller au-delà de ce filtre.
J'ai souvent des gens qui me disent : « Là, j'ai failli passer à côté de quelqu'un parce qu'il ressemblait trop à mon ex ou ils avaient le même prénom que mon père. »
J'ai entendu ça il y a pas longtemps.
C'est votre cerveau qui cherche des points communs pour vous faire disqualifier des gens.
Valérie : Pour se protéger aussi.
Hélène : On va se dire : « Oh là, là, on s'est fait mal.
On va mettre une barrière triple couche pour être bien sûr de ne pas se refaire mal ».
Sauf qu'en amour, ça ne marche pas.
Il va bien falloir enlever cette barrière.
Comment rompre la solitude ?
Valérie : Comment rompre la solitude, Licia, en allant vers…
Hélène : Encore une fois, ce qui va vous permettre de vous rassurer, c'est d'y aller à votre rythme.
Oui, ce qui va vous permettre de rompre la solitude, c'est de faire des actions.
Vous pouvez commencer par des petites actions.
Vous allez vers l'autre, vous ouvrez la porte.
Valérie : Ouvrir une discussion.
Hélène : Voilà, vous ouvrez une discussion.
Personne ne vous demande d'aller au-delà de la discussion.
Jusqu'à présent, donc toujours, on baisse l'enjeu.
Restons calme, on vous demande pas tout de suite de vous engager pour les 20 ans qui viennent.
C'est juste une conversation que vous commencez et vous verrez bien où ça vous mène.
Valérie : C'est une manière de rompre la solitude d'ailleurs, de discuter avec des gens sur le site.
J'ai peur que mon profil n'intéresse pas...
Valérie : Sandrine, elle a 50 ans. Elle dit : « Lorsque je regarde les profils, j'hésite à envoyer un like ou un message parce que j'ai toujours l'impression que mon profil ne va intéresser personne. Comment surmonter ce blocage ? "
C'est un petit peu la même question qu'on a eue au début, de Marie qui dit :« Je suis paralysée devant mon écran ».
Hélène : Oui, c'est vrai.
Oui, effectivement Sandrine, c'est une croyance qui est un peu plus personnelle.
Vous vous dites : « Je ne suis pas intéressante ou alors, j'ai un petit doute là-dessus, quand même ».
J'imagine que vous avez quand même des amis si Est-ce que vous les trouvez inintéressants ?
C'est une bonne question à se poser.
Bon, si vous les trouvez, vous, intéressant, pourquoi ils fréquenteraient une personne inintéressante comme vous ?
En général, on retourne la question.
En fait, ce qui va vous aider, c'est de vous rendre compte que vous avez un charme unique.
Vous n'êtes pas obligé de plaire à tout le monde et tant mieux.
Personne ne plaît à tout le monde, sachez-le.
Même pas Scarlett Johansson, même pas Bradley Cooper.
Non, je vous assure, j'en trouve toujours qui me disent : « Non, c'est pas trop mon style ».
C'est là où il ne faut pas mettre sa confiance au mauvais endroit.
Il y a forcément quelqu'un à qui vous allez plaire et qui va vous trouver intéressante parce que vous l'êtes tout simplement.
Valérie : Est-ce qu'on a envie de dire aussi à Sandrine, je reviens à la légèreté au jeu, comment surmonter le blocage ?
Sandrine, vous ne vous engagez pas à grand-chose, si ce n'est qu'une discussion.
Hélène : Oui, exactement.
Encore une fois, on ne peut pas complètement éliminer toutes les peurs.
C'est normal d'avoir peur.
L'anxiété, ça vous protège.
La peur est une émotion utile dans le sens où c'est pour nous protéger.
Seulement, votre cerveau, il est là pour assurer votre survie, pas pour assurer votre bonheur.
Ce n'est pas tout à fait pareil.
Donc, à un moment donné, on se dit : « Ok, mais bon, je suis quand même une grande personne, je suis capable peut-être de mesurer le risque ».
Et parfois la protection est un petit peu trop forte par rapport aux risques encourus.
Ce qui va vous aider à aller au-delà de la peur, je pense que la peur, il faut vivre avec, finalement, et se dire surtout, il y a le plaisir.
Il y a la joie que je vais pouvoir trouver.
Donc, je vais essayer de me focaliser plus sur ça, on va dire, penser à la personne que j'ai envie de rencontrer.
Encore une fois, si on fait le parallèle avec la brocante, vous ne savez pas.
Vous en fichez de savoir au fond si vous allez trouver quelque chose aujourd'hui ou pas.
Vous êtes déjà dans le plaisir immédiat de : « Ok, je vais passer une bonne après-midi à chercher », en fait. Et ça, ça va vous permettre de vous reconnecter à ce plaisir-là.
Comment se rendre disponible
Valérie : Alors, Doris, elle a plusieurs questions : « Comment savoir que la personne tient à vous ?»
Ça, c'est…
« Comment se rendre disponible pour retrouver quelqu'un et comment trouver son partenaire sur le site ?»
Donc ça, c'est des questions auxquelles on a déjà plus ou moins répondu.
Hélène : C'est bien de re-préciser ça.
Alors, je vais commencer par se rendre disponible.
C'est une très bonne question parce que comme je disais tout à l'heure, quelques fois, on a bien rempli sa vie et on s'aperçoit quand on commence à chercher, qu'on n'a pas beaucoup de temps.
Donc, vous savez quoi ?
Déjà, en vous inscrivant sur le site, en consacrant un peu de temps à discuter, vous êtes déjà en train de créer votre vie amoureuse.
Et vous savez, quand vous allez avoir quelqu'un, ça prend du temps aussi.
Donc cette place, il faut la faire.
Donc, essayez de mettre ça un petit peu plus dans vos priorités.
En tout cas, faites une petite place pour que quelqu'un puisse la trouver, finalement.
Comment savoir si la personne tient à nous ?
Hélène : La question est assez générale, mais on imagine que ça veut dire, trouver la bonne personne, finalement.
Alors, il n'y a pas de recette magique, ce qui va vous permettre déjà effectivement…
Alors, je voulais répondre quand même à la question, comment savoir que la personne tient à vous ?
Très simple.
Une personne qui s'intéresse à vous, qui tient à vous, elle va vouloir passer du vrai temps avec vous.
Alors c'est important de le dire parce que comme on est sur un site de rencontres, il y a souvent des gens qui passent beaucoup de temps à discuter sans se voir et même quelques fois quand la personne veut trop vous voir, vous trouvez ça suspect.
Mais, néanmoins, c'est comme la vraie rencontre.
Ça, c'est un signe d'intérêt.
Après, c'est à vous de faire le dosage, de dire…
Valérie : À quel moment.
Hélène : Il ne faut pas que vous vous sentiez envahie, bien sûr.
C'est aussi comme ça.
D'ailleurs, en disant que ça fait trop, vous allez pouvoir voir si la personne est à l'écoute et qu'elle peut s'adapter.
Si ce n'est pas juste, si elle s'intéresse à vous et pas juste à je veux rencontrer quelqu'un.
Donc, c'est important aussi.
Comment trouver son partenaire sur le site ?
Trouver son partenaire, ça prend simplement du temps.
Donc, vous initiez des conversations, vous voyez où ça mène.
Et puis à un moment donné, en fait, souvent ce qui se passe, c'est qu'il y a quelqu'un qui se détache.
Et puis on n'a plus tellement envie de discuter avec d'autres personnes.
On est sorti du site et ça suit son cours.
Donc, c'est là où la chance intervient.
Faites-lui confiance.
Au bout de combien de temps peut-on trouver une relation sur DisonsDemain ?
Valérie : Alors, Derboise, on s'est interrogés sur le prénom, 54 ans. « Ça fait six mois environ que je suis inscrite sur le site DisonsDemain et je n'ai toujours pas de relation suivie. Est-ce que c'est normal ? »
Alors normal ou pas normal, docteur ?
Hélène : Il n'y a pas de normal et de pas normal.
C'est votre parcours à vous, c'est votre destin, c'est votre histoire.
Valérie : Chemin particulier.
Hélène : Le chemin particulier, c'est le vôtre et c'est celui de personne d'autre.
Donc, il y a des gens qui vont trouver en trois jours et il y a des gens qui vont trouver en deux ans.
Bon, j'espère que pour vous que ça sera quand même plus court que ça.
Mais sachez que le résultat dépend de plein de choses, mais qui dépendent beaucoup de vous, quand même.
Donc ça dépend de où vous en êtes dans votre vie, ça dépend de ce que vous apportez dans votre recherche, ça dépend de ce que vous avez fait pendant ces six mois.
Parce qu'en fait, c'est ça aussi.
Est-ce que vous avez été actif ?
Est-ce que vous avez discuté avec beaucoup de personnes, et puis aussi comment vous avez choisi, finalement, vos interlocuteurs.
Il faudrait creuser davantage sur votre cas particulier.
Comment sait-on qu'on ne se trompe pas sur les choix qu'on fait ?
Valérie : Comment on sait qu'on ne se trompe pas sur les choix qu'on fait ?
Est-ce qu'il y a un petit truc justement pour aller sur des bons profils ?
Hélène : Alors moi, je trouve que ce qui est assez…
Enfin, en fait, si vous cherchez une relation qui vous fait du bien, une relation épanouissante, c'est souvent ce qu'on vient me demander en général.
Parce que pour faire n'importe quoi, on n'a pas besoin de conseils, en général.
Valérie : Mais ça, c'est une vraie question, comment on fait pour savoir vers qui aller ?
Est-ce qu'il y a un instinct, est-ce qu'il y a… ?
Hélène : Oui, alors on peut avoir une intuition, mais l'intuition, c'est un peu comme une boussole, quelquefois, elle est un petit peu voilée ou un petit peu biaisée donc on peut déjà en avoir conscience sans avoir forcément la solution.
Et aussi, je trouve qu'il y a un marqueur qui est assez important et c'est là où il faut passer du vrai temps avec la personne, c'est comment vous vous sentez avec cette personne.
Je trouve qu'une bonne relation, c'est une relation qui vous donne plus d'énergie qu'elle vous en prend.
Et à l'inverse, une mauvaise relation, c'est celle qui vous prend plus d'énergie qu'elle vous en donne.
En général, ça donne une bonne idée.
Parce qu'en fait, l'amour, c'est du donner et recevoir.
Il faut qu'il y ait un certain équilibre.
Et qu'il y ait un plaisir à échanger et elle doit vous faire du bien.
Donc, c'est toujours à cette joie et à ce plaisir que vous allez pouvoir vous reconnecter.
Si la relation ne vous donne pas de plaisir, vous n'êtes pas sur le bon chemin, c'est sûr.
Pourquoi les hommes ne sont-ils plus entreprenants ?
Valérie : Alors, Michelle, 63 ans. « Les hommes sont de moins en moins réactifs pour les échanges téléphoniques et prise de rendez-vous. Que se passe-t-il dans leur réflexion ? Pourquoi ne sont-ils plus entreprenants et acteurs ? »
Oui, je croyais qu'elle parlait du site en particulier, mais c'est en général, les hommes sont beaucoup plus sur le retrait.
Hélène : Alors, déjà, c'est une croyance sur les hommes, C'est toujours difficile de faire une généralité.
Ce que vous voyez, c'est juste votre expérience personnelle.
Alors, vous avez peut-être parlé à trois personnes, dix personnes, même 50 personnes, ça ne fait toujours pas une statistique.
Et en plus, on va dire que vous ne rencontrez pas des hommes, vous rencontrez…
Valérie : Un type d'homme.
Hélène : Un homme à chaque fois.
Si vous avez toujours, sachez qu'en vrai, il y a des hommes plutôt entreprenants et d'autres moins.
Donc la question, c'est pourquoi vous rencontrez toujours le même type d'hommes ?
Et dans ce cas-là, il faut se poser la question, qu'est-ce que vous induisez vous-même ?
Peut-être dans le profil ou dans la façon dont vous interagissez.
Est-ce que vous leur laissez vraiment l'occasion d'être entreprenants ?
C'est là où il faudrait creuser un petit peu.
Mais, si vous avez quelque chose qui se répète, en général, c'est un message.
Voilà, il y a quelque chose dans ce que vous faites ou ce que vous dites qui induit ça.
Pourquoi l'amour dure 5 ans ?
Valérie : Alors, Dany demande : « Pourquoi l'amour dure cinq ans ? »
Je ne sais pas où elle a vu ça.
Passé ce délai, en ce qui me concerne, les histoires d'amour sont rédhibitoirement terminées, bien que toutefois, cinq ans, c'est déjà une période honorable pour s'aimer.
Alors, j'imagine que quand le cap de la cinquième année arrive…
Hélène : Des petites angoisses qui montent.
Valérie : Je ne sais pas ce qui se passe, mais voilà, c'est une croyance limitante, c'est ça ?
Hélène : Oui, c'est encore une belle croyance parce que bon, d'habitude, on parle d'amour qui dure trois ans.
Alors déjà, j'aimerais bien savoir quelle est votre définition personnelle de l'amour, parce que évidemment, dans le mot français « amour », on met un peu de tout.
Alors si on parle plutôt du désir amoureux, alors effectivement le désir amoureux, on va dire que physiologiquement ça peut pas durer toute la vie parce que c'est proche de l'addiction.
Donc, je pense qu'on ferait des AVC si on était dans cet état tout le temps.
Donc forcément, à un moment donné, il faut que l'amour se transforme en quelque chose d'un peu plus viable sur la durée, finalement.
Et puis quelquefois, on n'a pas cette période-là, d'euphorie finalement, de désir amoureux très intense qu'on pourrait appeler la passion. Comme vous voulez. Il y a plein de façons de la définir.
En ce qui me concerne, je pense qu'une relation amoureuse durable et viable et qui peut se vivre au quotidien, ça peut durer toute la vie.
La preuve, c'est qu'il y a des gens qui y arrivent quand même.
Donc, si ça existe, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas possible pour tout le monde.
Après, ça se travaille.
En fait, on peut comprendre que la relation durable, ça ne vient pas toute seule, ça se travaille, ça demande d'évoluer ensemble, de rester à jour sur comment l'autre personne évolue, de passer des boss de la vie, etc.
Il y a plein de choses qui rentrent en ligne de compte.
Est-ce qu'on a tendance à reproduire les comportements de nos parents ?
Valérie : Chantal, 68 ans.
Est-ce que l'amour de notre mère ou la lignée familiale femme peut avoir un impact sur nos relations futures ?
Je pense qu'elle veut dire, est-ce qu'on reproduit les mêmes comportements que nos parents ?
Hélène : C'est une question qu'on n'a pas souvent.
Et c'est vrai qu'on en parlait tout à l'heure de ce qui peut venir des croyances…
Donc, est-ce que la lignée familiale, il y a peut-être une histoire qui se répète dans les femmes de la famille de Chantal ?
Bien sûr, l'histoire familiale influence surtout la vision que vous avez de l'amour.
Plus qu'autre chose.
Il n'y a aucune raison que vous ayez la même histoire que votre mère, votre grand-mère ou que les autres personnes de votre famille, si ce n'est que vous y croyez déjà.
Donc, cette histoire, elle ne vous appartient pas.
Vous n'êtes pas votre mère.
Donc, vous pouvez aussi casser ça et vous dire : « Ok, moi, je veux sortir de ça. Et si je vois qu'il y a quelque chose qui se répète et que ça ne me mène pas dans la bonne direction, c'est-à-dire une relation saine où je me sens bien, je vais aller le changer. »
Valérie : Mais pas de malédiction, encore une fois, chaque histoire est propre.
Hélène : Il n'y a pas de malédiction.
Heureusement, vous pouvez changer ça.
Vais-je rencontrer le grand amour ?
Valérie : Alors, vais-je rencontrer le grand amour ? Demande Nora, 50 ans.
Alors ici, ce n'est pas le salon de la voyance.
C'est compliqué de répondre.
Hélène : Après ça prouve surtout que Nora est une grande romantique.
Donc, ça c'est toujours bien.
On a le droit d'être romantique évidemment et d'avoir des rêves, mais ça dépend de ce que vous entendez toujours par la vision du grand amour.
Donc si vous cherchez le prince charmant parfait qui va avoir toutes les qualités et qui n'existe pas, ça va être un petit peu compliqué.
Valérie : Le coup de foudre, elle veut.
Hélène : Oui, que ça se présente comme dans un film.
En revanche, si vous voulez avoir une belle relation où vous serez amoureuse d'une vraie personne qui a des qualités et des défauts, qui est un homme, finalement, donc il n'est pas non plus il n'est pas voyant extra-lucide.
Il n'est pas magique, donc, il va falloir aller lui parler.
Alors ça, en revanche, aucun problème.
Vous pouvez tout à fait le trouver.
Valérie : Le grand amour, c'est…
Hélène : Le grand amour met beaucoup de pression sur la relation.
Valérie : Exactement.
Puis, on met beaucoup de pression sur chaque action qu'on va faire, surtout, parce qu'il ne faut pas se tromper.
Que recherche un homme hormis le sexe ?
Valérie : Alors, Ange, c'est une femme, elle a 51 ans et elle dit : « Que recherche un homme hormis le sexe ? »
Hélène : Vous comprenez pourquoi on vous a posé la question tout à l'heure.
Valérie : Vous voulez la réponse ?
Eh bien oui, pour 60 % de ceux qui ont répondu à notre sondage et non pour 40 %.
Donc, je soupçonne qu'il y a un petit peu plus de femmes qui nous regardent ce soir, mais en tout cas, il y a une majorité qui pense que les hommes ne pensent qu'au sexe, et les femmes plus aux sentiments.
Alors peut-être pour répondre à Ange, est-ce que les hommes qui sont inscrits sur le site ne pensent qu'au sexe et pas le sentiment que j'ai en regardant les questions.
Hélène : En voyant les questions, effectivement, ça nous interpelle.
Donc, c'est encore une belle croyance limitante sur " les hommes ».
On commence à bien le savoir, donc les hommes et les femmes, je n'aime pas trop.
Moi, je suis une femme, je ne suis pas pareil que Valérie, mais néanmoins oui, on a des modes de communication, on n'a pas été élevées de la même façon, on va dire.
Donc il y a quelques petites différences, surtout dans la façon dont on communique.
Déjà, ça ne va pas beaucoup vous aider si vous commencez à juger péjorativement tous les hommes que vous rencontrez en vous disant : « De toute façon, en général, ils ne pensent qu'au sexe » parce que forcément, vous n'allez voir que ceux qui vont venir vous confirmer.
C'est un peu comme tout à l'heure, on avait une autre croyance sur les hommes.
Si vous croyez ça, vous n'allez voir que ceux qui ne prennent pas trop l'initiative.
Si vous croyez ça, vous n'allez voir que ça.
Alors qu'en fait, dans la vraie vie, sachez qu'il y a des hommes qui ne pensent qu'au sexe, et puis il y en a d'autres, pas.
Mais, il y a aussi des femmes qui ne pensent qu'au sexe et d'autres, pas.
Simplement, c'est peut-être un petit peu moins, du côté des femmes, ça peut être un petit peu moins politiquement correct de l'expliquer comme ça.
Ce qu'il faut retenir
Valérie : Alors, on récapitule cette première partie.
Pour provoquer le destin, trois points à retenir.
Hélène : Pour provoquer le destin.
Donc déjà, venez léger, votre destin, c'est une toute nouvelle histoire.
Donc le bagage, on le laisse à la maison.
Dépassez vos peurs en prenant plaisir à votre recherche.
C'est vraiment la clé.
C'est que le plaisir soit plus fort que la peur.
Et aussi, faites tomber vos croyances en passant à l'action sur le terrain et vous allez voir que ce que vous croyez, ce n'est pas forcément la réalité.