Refaire une place à l’amour dans sa vie

Refaire une place à l’amour dans sa vie : trouver le temps, lâcher ses peurs et ses croyances limitantes En savoir plus »

  • 00:00 Refaire une place à l'amour dans sa vie
  • 00:49 Comment faire une place à l'amour après 50 ans ?
  • 02:03 L'age est-il un handicap pour trouver l'amour ?
  • 04:06 Pourquoi les femmes ne veulent plus s'investir ?
  • 05:18 Pourquoi est-ce si difficile de trouver quelqu'un qui nous plaît et que ce soit réciproque ?
  • 06:53 Comment gérer la distance géographique ?
  • 08:22 Comment on gère la distance au début et au cours d'une relation sentimentale ?
  • 08:40 Pourquoi est-ce si difficile de vouloir garder son indépendance?
  • 10:01 Quelles sont les attentes des hommes inscrits sur les sites de rencontres ?
  • 10:51 La sexualité après 50 ans
  • 12:35 Comment s'y prendre pour aborder quelqu'un qui nous plait ?
  • 14:00 Comment travailler sa confiance en soi au quotidien ?
  • 16:59 Je suis très attiré par une personne que j'intéresse, mais que notre différence d'âge rebute, que faire ?
  • 18:18 L'espoir d'une belle réussite amoureuse dans la vie
  • 18:59 Comment faire pour ne pas aller trop vite en amour ?
  • 21:29 Ce qu'il faut retenir
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Hélène Frébault, 46 ans, coach de vie amoureuse, accompagne des hommes et des femmes célibataires dans leur recherche d’une relation durable et épanouissante. Diplômée de l’ESSEC et coach certifiée, elle a longtemps exercé dans les relations humaines en entreprise.
Transcript de la vidéo

Refaire une place à l'amour dans sa vie

Valérie : Après le deuil, le passé, c'est le présent.
C'est refaire de la place dans sa vie pour rencontrer quelqu'un, pour faire la place pour une nouvelle histoire.
On a vu tout à l'heure ce membre de « DisonsDemain » qui disait : « J'ai été célibataire très longtemps, pendant 10 ans. Enfin, seul. »
Peut-être que ça peut être une crainte après une longue période de célibat.

Comment faire une place à l'amour après 50 ans ?

Valérie : Donc comment on gère cette vie, après 50 ans, qui est souvent bien remplie ? Et comment on fait une place pour un nouvel amour ?

Hélène : Alors oui, c'est une question qui revient souvent.
On se dit : « J'aimerais bien rencontrer quelqu'un, mais je suis assez indépendant, assez autonome. Je ne sais pas trop comment faire. »
C'est vrai que… il va vous falloir faire une place concrète à l'amour dans votre vie, une place dans le temps et une place dans votre agenda.
Parce que le manque de place va assez vite se ressentir dans vos interactions.

J'ai envie de vous dire aussi, faites une place dans votre tête.
C'est-à-dire, traquez vos croyances limitantes qui vous bloquent.
C'est pour ça que vous pouvez vous poser des questions très concrètes : « Combien de temps je veux consacrer à l'amour dans ma semaine ? Quand ? Comment ? »
Et ce temps, vous pouvez commencer déjà à le consacrer dans votre recherche, en vous disant : « C'est la préparation de ma future rencontre. »

Vous pouvez aussi vous poser la question de « Qu'est-ce qui vous prend trop de place dans votre vie ? »
Parce que souvent, la nature ayant horreur du vide, on a tendance à remplir, ou les autres vous remplissent votre agenda.
Je vois souvent des gens qui passent trop de temps, consacrés à leurs enfants ou peut-être à leurs parents.
Là, c'est vrai qu'il faut se poser la question : « Comment je fais pour quand même me mettre en premier dans cet agenda ? »

Valérie : Oui, il faut faire de la place très clairement.

L'age est-il un handicap pour trouver l'amour ?

Hélène : La réponse est non, bien évidemment.
Mais typiquement, vous voyez, c'est ce qu'on appelle une « croyance limitante ».
C'est-à-dire que vous pensez que votre âge est un problème.
Le problème de la croyance limitante, c'est que c'est que c'est un peu auto-réalisateur.
Si vous pensez que c'est un problème, ça va se sentir dans la façon dont vous vous comportez et vous allez provoquer exactement ce que vous craignez.
C'est-à-dire que vous avez peut-être trouvé des gens qui vont vous faire sentir que votre âge est un problème.
Nous, on sait, on a eu souvent des « success couples » qui viennent et qui vont témoigner.

Valérie : La dernière fois, absolument, ils étaient tous les deux retraités…

Hélène : On sait qu'on peut trouver à 65 ans, à 68 ans, à 75 ans.
C'est possible, donc pourquoi pas vous ?
Il faut vraiment que vous vous disiez : « Ce qui va m'aider, c'est de me rappeler que… il n'y a pas d'âge pour trouver l'amour. Il n'y a pas de raison que je ne puisse pas trouver. »
Puis vous pouvez regarder autour de vous et trouver des exemples.

Valérie : Il y a des exemples, mais c'est vrai que c'est une question qui revient assez souvent.

Hélène : Si quelqu'un vous fait sentir que votre âge est un problème sur le site, ça ne veut pas dire que cette personne a raison.
Ça veut juste dire qu'elle n'est pas pour vous.
Elle a le droit de bloquer aussi sur votre âge.
Ce n'est pas forcément pour autant que vous ne trouverez pas quelqu'un d'autre.

Valérie : Pour Joëlle qui dit : « Je n'ai pas de réponses à mes messages. »
Ce n'est pas forcément l'âge qui est un problème.

Hélène : Non, pas forcément.
Ça peut être une interprétation.
À moins qu'on vous l'ait dit très clairement, vous ne pouvez pas être sûr que ce soit ça la raison.

Valérie : Parce que quand on regarde sur le site, on voit qu'il y a des hommes de tout âge.
S'ils sont inscrits sur « DisonsDemain », c'est qu'ils ne sont pas sur un site où ils veulent des jeunes femmes.
Ils cherchent peut-être autre chose.

Hélène : Normalement, a priori, tout le monde sur le site, la plupart des gens, en tout cas, vont vouloir des personnes à peu près dans leur tranche d'âges.
Donc il n'y a pas de raison.

Pourquoi les femmes ne veulent plus s'investir ?

Valérie :On aime beaucoup avec Hélène, les hommes, les femmes.
Je pense qu'on est différentes.
Je pense que les hommes sont différents chacun entre eux.
Donc, les femmes ne veulent plus s'investir, C'est marrant parce que les femmes, elles nous répondent la même chose.

Hélène : Oui, c'est ça.
Encore une fois, vous voyez, c'est ça, une croyance limitante.
Marc, vous pensez que les femmes ne veulent plus s'investir.
Moi, j'en connais plein, personnellement, qui veulent s'investir.

Valérie : On a la liste des questions qu'on a reçues.
Elles cherchent toutes à s'investir.

Hélène : Voilà, exactement.
Donc ça peut, à la rigueur, être le reflet de votre propre expérience, mais ça ne peut pas être une généralité.
Dans ce cas, c'est là où c'est important de vous dire : « Oui, peut-être que c'est mon interprétation. »
Il faut vous demander : « Qu'est-ce qui vous a amené à cette conclusion ? »
Et aussi peut-être que vous êtes attiré par des femmes qui sont plutôt indisponibles et pourquoi ?

Valérie :Donc c'est important, encore une fois, pour lui de présenter les choses différemment.

Hélène : Posez-vous la question, comme tu disais, Valérie : « On est tous différents. »
Donc si vous avez quelque chose qui se répète, il faut vous poser la question : « Est-ce que ça ne vient pas de quelque chose qui vient de vous ? »

Pourquoi est-ce si difficile de trouver quelqu'un qui nous plaît et que ce soit réciproque ?

Valérie : Il y a une chose, on va le voir avec les deux questions et il y en aura beaucoup d'autres qui vont dans le même sens, qui revient régulièrement.
On a l'impression qu'on s'attend à de la magie, un peu quelque part.
C'est-à-dire qu'on va s'inscrire et on va tout de suite trouver, un peu comme par magie, le prince charmant.

Hélène : Oui, alors la magie, le prince charmant, c'est plus croyances collectives qui ne nous aident pas trop.
Mais en vrai, normalement, on voit bien quand les rencontres se passent bien.
Ça ne doit pas être difficile, ça devient plutôt simple.
Si vous trouvez ça difficile, effectivement, il faut se demander : « Qu'est-ce qui bloque ? »
En général, peut-être que vous avez une ambiguïté dans ce que vous recherchez justement.
Quand on me dit que c'est trop difficile de trouver quelqu'un qui me plaît, souvent, je vais aller chercher du côté des critères.
Parce que si vous mettez des critères, ça peut être aussi de l'ordre de la fermeture.
Vous vous fermez.
Vous mettez une carapace pour vous protéger, toujours.
Or, peut-être que vous n'avez pas les… Vous n'êtes pas dans une énergie où vous allez vers l'autre et essayez de voir vraiment quelle personne vous avez en face de vous.
Donc on crée des critères qui ne sont pas pertinents.
C'est toujours pareil, c'est de la peur.
Rappelez-vous, la peur, on ne peut pas l'éliminer, mais on peut la dépasser en se disant : « Je vais prendre le risque d'aller vers des choses qui me surprennent. »

Comment gérer la distance géographique ?

Valérie : C'est vrai que le site permet de rencontrer des gens partout en France.

Hélène : Oui, ça complique un peu les choses, notamment au début, pour la rencontre, et puis pour construire.
Donc chaque cas est différent.
Pour moi, la distance n'est pas un obstacle en soi.
Il s'agit juste de… « Quand on veut, on peut. »
Donc il s'agit juste de vous organiser pour vous voir régulièrement, en vrai.
Et le reste du temps, savoir être présent de loin, ça veut dire, vous envoyez des messages, échangez des visios, etc.

Valérie : C'est ce que vous disiez, ce n'est peut-être pas un hasard si on choisit ce type de relation.

Hélène : Voilà. Ce qui compte vraiment pour la construction d'une relation néanmoins, ça va être le temps que vous passez ensemble.
Donc, votre relation doit évoluer dans ce sens.
Si vous continuez à rester à distance et que vous voyez que la distance se prolonge, peut-être que ça vous arrange, d'une certaine manière.
C'est là qu'il faut que vous vous posiez la question : « Est-ce que c'est parce que vous avez peur d'entrer dans une vraie relation ? »
Parce que clairement, vous n'avez pas choisi cette personne par hasard.

Valérie : Et s'il y a une vraie relation et qu'on habite effectivement, l'un à Brest et l'autre à Strasbourg, il faut arriver à construire quelque chose.

Hélène : Oui, bien sûr.
Déjà, vous pouvez vous organiser pour vous voir régulièrement.
Après, peut-être que la relation évoluera, vous trouverez une solution un peu plus pérenne pour être ensemble.

Comment on gère la distance au début et au cours d'une relation sentimentale ?

Hélène : Il va falloir s'organiser déjà pour se voir et pour construire la relation.
Parce que, comme je le disais, vous ne pouvez pas avoir une relation durable si vous ne passez pas du vrai temps ensemble.
Ça va rester virtuel.

Pourquoi est-ce si difficile de vouloir garder son indépendance?

Valérie : Vivre une histoire d'amour, partager des passions communes, oui, mais vivre avec quelqu'un, non.
Pourquoi est-ce si difficile de vouloir garder son indépendance?
Certains voudront l'inverse, trouver quelqu'un pour partager.
Mais on a vu beaucoup, nos « success couples » que, parfois, chacun gardait son appartement.

Hélène : Oui, exactement.
Déjà, rappelez-vous que vous pouvez créer la relation que vous voulez.
C'est juste pour vous, donc il vous suffit de trouver quelqu'un qui est un peu sur la même longueur d'onde que vous.
Donc, je vous le dis très clairement : « Indépendance et relation amoureuse ne sont pas du tout incompatibles. »
En plus, pour moi, l'indépendance, c'est plus un état d'esprit.
Limite, vous allez trouver quelqu'un qui va trouver que ça fait partie de votre charme.
La question c'est si vous, vous en faites un problème.
C'est-à-dire, vous vous dites : « Oui, je veux… » parce que vous envoyez un message ambivalent, « Oui, j'ai envie de rencontrer quelqu'un mais en même temps, je veux garder mon indépendance. »
De l'autre côté, la personne ne sais pas trop, le message n'est pas clair.

Valérie : Il faut le dire dès le départ, en disant : « Voilà, j'ai des activités. Je veux une relation suivie, mais garder mon indépendance. »

Hélène : Oui, c'est ça.
Puis, effectivement, vous allez trouver quelqu'un… Vous parlerez très facilement avec des gens qui vont avoir la même envie.
Puis garder un peu de place à la surprise.
Après tout, là, vous avez décidé toute seule dans votre coin.
Mais peut-être que si vous rencontrez une personne qui vous donne envie de vivre avec elle, peut-être que vous changerez d'avis.
Donc autorisez-vous aussi à changer d'avis plus tard.

Quelles sont les attentes des hommes inscrits sur les sites de rencontres ?

Valérie : « Les hommes ».

Hélène : Voilà, donc les hommes, ils n'ont pas tous les mêmes attentes puisque nous sommes tous différents, nous sommes tous des cas particuliers.
Je trouve qu'il faudrait plutôt retourner la question.

Valérie : « Qu'est-ce que vous attendez ? »

Hélène : Voilà, parce que vous ne voulez pas vous conformer aux attentes de qui que ce soit finalement.
Ce n'est pas le but.
Donc il vaudrait mieux plutôt vous poser la question : « Quelles sont mes attentes ? »
Et pour trouver quelqu'un qui va avoir les mêmes, ça va être plus facile si vous communiquez vos propres attentes.

Valérie : Donc c'est l'inverse qu'il faut se poser parce que les attentes, elles sont aussi nombreuses…

Hélène : Aussi nombreuses que les personnes qui s'inscrivent.

Valérie : Certains veulent une relation durable, d'autres, juste une compagne pour des sorties.

La sexualité après 50 ans

Valérie : « J'ai peur de la vie commune. Je suis une femme très active. Pleine d'envie de partage et de tendresse, mais je crains les relations sexuelles.
J'ai 67 ans, que me conseillez-vous ? »

Hélène : Oui, c'est vrai que la sexualité, c'est aussi une forme de partage.
Effectivement, si vous avez l'envie d'une relation et que vous avez un peu peur là-dessus, c'est dommage d'en faire une source d'anxiété alors qu'en fait, ça doit être une source de joie, comme le reste de la relation amoureuse.
Déjà, il y a des façons d'être un peu plus confiante sur ce plan-là.
Rappelez-vous qu'il y a toujours moyen d'évoluer aussi sur le plan de la sexualité.
Renseignez-vous.
Maintenant, il y en a quand même beaucoup plus de ressources, et notamment c'est vrai qu'avant, on n'avait pas beaucoup d'informations sur comment fonctionne le corps des femmes, le plaisir féminin, etc.
Maintenant, il y a beaucoup de ressources.
Déjà, vous pouvez vous renseigner pour vous, donc n'hésitez pas à vous poser la question pour vous toute seule.
Aussi, faites-vous un petit peu confiance et dites-vous que vous pouvez aussi rencontrer quelqu'un qui va vous mettre à l'aise pour repartir sur ce terrain.
Bien sûr, c'est une dimension importante dans une relation amoureuse.

Valérie : Peur limitante aussi, c'est-à-dire, peut-être parfois aussi une excuse pour ne pas aller plus loin parce qu'on a peur de…

Hélène : Rappelez-vous que même si vous n'avez pas gardé des expériences que positives sur ce plan-là, la prochaine relation sera une nouvelle.
Donc, peut-être que vous allez découvrir quelque chose de nouveau aussi.

Valérie : On va revenir sur cette ça dans la troisième partie, sur l'image qu'on a de soi, sur le corps.
Parce que le corps, évidemment à 65 ans, n'est plus celui qu'on avait à 20 ans.
Mais c'est important d'en parler parce que ça fait partie des craintes quand on avance dans une relation.

Comment s'y prendre pour aborder quelqu'un qui nous plait ?

Valérie : C'est, encore une fois, la question de la confiance en soi, la peur d'avancer et de se faire confiance.

Hélène : Exactement. Déjà, c'est bien.
Vous avez un début de réponse dans vos questions.
Vous vous rendez compte que c'est ce manque de confiance qui vous bloque.
Évidemment, c'est important de se demander : « Quelle est la première impression que vous voulez donner ? »
Oui, ça va vous aider si vous arrivez à vous mettre en avant, un petit peu sur votre meilleure version, plutôt que de vous tirer une balle dans le pied dès le début.
Aussi, détendez-vous, respirez.
Vous n'avez pas forcément besoin de plaire à beaucoup de monde pour trouver l'amour.
La confiance en soi, ça peut aussi se travailler au quotidien.
Plutôt que d'avoir super confiance en vous, vous avez surtout besoin d'avoir confiance dans le fait que vous avez un charme unique et que vous pouvez plaire à quelqu'un.

Valérie : C'est facile à dire, j'ai envie de dire, Hélène.
Mais ce n'est pas toujours facile à trouver ou à comprendre quand on n'a pas confiance en soi, qu'on est un peu déprimé, qu'on a un peu peur d'aborder les gens.

Comment travailler sa confiance en soi au quotidien ?

Valérie : Donc travailler la confiance au quotidien, c'est quoi ?
C'est de se regarder ?
C'est de s'interroger sur soi ?

Hélène : Il y a plein d'exercices concrets qu'on peut faire et effectivement, ça va être des petites choses au quotidien.

Valérie : Comme quoi ? Donnez-nous un ou deux exemples.

Hélène : Comme quoi, déjà, vous pouvez déjà penser à comment vous vous parlez à vous-même.
C'est très important.
On a souvent pris l'habitude de se dire…
Vous vous dites des choses toute la journée : « Oui, mais voilà… Maintenant, j'ai l'air vieux, j'ai l'air vieille.J'ai… Je ne suis plus comme avant. Mon corps ne me plaît plus. » Ou « Je ne sais pas faire, je n'ai pas confiance. »
Tout ça, c'est des messages…
Vous habituez votre cerveau à entendre des choses négatives.
En prenant conscience de ça, souvent, ce que je suggère, c'est d'écrire ce que vous vous dites, de regarder et de dire : « Je me parle comme je ne parle à personne de cette façon, donc je vais redevenir mon meilleur ami, ma meilleure amie. »
Puis, vous ne diriez pas ça à votre meilleur ami.
Déjà, vous pouvez changer ça.
Ensuite, oui, il faut se ré-approprier son image.
Bien sûr, vous avez un certain âge, mais les autres en face que vous allez rencontrer, c'est pareil.

Valérie : Ils ont les mêmes appréhensions…

Hélène : On peut avoir du charme à tous les âges.
Vraiment, moi, je sais que… Moi, je me rappelle d'avoir rencontré une femme de 80 ans qui était vraiment magnifique, et ça vient.
On s'en fiche qu'elle ait beaucoup de rides, etc.
Ça venait de son énergie, de l'énergie qu'elle dégageait.
Dites-vous que c'est un ensemble.
Souvent, on se fait du mal en regardant les petits détails alors qu'en fait, une personne, c'est ensemble.
Et vous aussi, la personne que vous avez en face, elle voit l'ensemble.

Valérie : Mais la peur d'aborder… Encore une fois, on revient à ce qu'on disait dans la première partie.
Vous avez la chance d'être sur un site, ce site, « DisonsDemain », qui est un site qui vous permet de faire des expériences… de tester, de jouer.
Ce n'est pas votre vie qui est en jeu, c'est aussi ce qu'il faut vous dire.

Hélène : Ce qui va vous donner confiance dans le fait que vous êtes capable de faire, vous savez, la plupart des gens ne savent pas faire.
C'est une sorte de compétence.
Donc, ce qui va vous donner confiance, c'est de savoir surtout essayer.
Ne vous attachez pas forcément au résultat immédiat, mais dites-vous qu'il ne faut pas avoir peur de la veste.
Ça arrive à tout le monde, le refus.
Comme, encore une fois, vous êtes derrière votre ordinateur, personne ne vous voit.

Valérie : Ça ne marche pas avec Sylvie, ça marchera peut-être avec Nathalie.
Voilà, il faut tester et essayer.

Hélène : Dites-vous que quand vous avez un refus, ce n'est pas forcément de votre faute.
Ça peut être aussi simplement, c'est le jeu.
Vous n'allez pas plaire à tout le monde.
Ça voudrait surtout dire que vous n'êtes pas adressé à la bonne personne peut-être.
Donc, n'hésitez pas.
En vrai, ce que je veux vous dire, c'est que… concrètement, ce qui va vous donner confiance, c'est de gagner en audace, de ne pas mettre d'enjeux à chaque tentative, et puis de vous amuser, de retrouver du plaisir à essayer, vous dire : « Tiens, j'essaie ça, est-ce que ça marche ? Non, ça ne marche pas, j'essaie autre chose. »
Puis vous allez voir, au fur et à mesure, vous allez trouver.
Vous allez vous rendre compte que séduire, c'est d'abord un jeu.
Donc jouez.

Je suis très attiré par une personne que j'intéresse, mais que notre différence d'âge rebute, que faire ?

Valérie : Visiblement, il a une attirance, l'âge est un problème.

Hélène : Oui, alors il y a une attirance surtout de son côté. On voit qu'il y a une attirance d'un côté et un intérêt de l'autre.

Valérie : Oui, intérêt, voilà. Il y a un intérêt.

Hélène : On comprend que l'autre personne en face lui a déjà dit que ça lui posait problème, la différence d'âge.
Donc, Jacques, vous êtes deux à prendre la décision pour avoir une relation, donc il faut aussi respecter l'envie de l'autre.
Si vous l'intéressez suffisamment, elle saura dépasser cette différence d'âge.
Mais si elle n'y arrive, après tout, elle a aussi le droit de bloquer.
Elle a le droit de trouver que c'est un problème.
Donc ne perdez pas votre temps, cherchez plutôt celle qui aura envie de vous découvrir.
Puis vous êtes sur un site de rencontre.
Peut-être que dans la vraie vie, ça peut arriver de tomber amoureux ou amoureuse de quelqu'un qui a une très grande différence d'âge.
Sauf que là, vous avez tout le monde qui veut mettre des critères.
En général, on va essayer de trouver à peu près dans sa tranche d'âge assez proche.

Valérie : C'est dommage s'ils se plaisent.
S'ils se plaisent, ils peuvent peut-être essayer quand même d'aller un peu plus loin, et peut-être qu'elle passera au-delà de…

Hélène : Bien sûr.
Mais c'est vrai que si vous avez essayé, vous avez un petit peu insisté et qu'elle vous dit qu'elle ne veut pas, elle a le droit.
Donc, à un moment donné, c'est toujours de la subtilité de savoir quand est-ce qu'on doit insister un peu ou quand est-ce qu'on doit lâcher.

L'espoir d'une belle réussite amoureuse dans la vie

Valérie : Ce n'est pas une question, c'est une phrase : « Espoir d'une belle réussite amoureuse pour la vie. »

Hélène : J'aime bien cette phrase. J'ai trouvé que c'était mignon.
Déjà, l'espoir, c'est bien parce qu'effectivement, c'est toujours une bonne motivation pour aller de l'avant.
Donc oui, non seulement vous pouvez avoir de l'espoir, mais vous pouvez être optimiste dans votre recherche.
Catherine, rappelez-vous juste qu'il n'y a rien à réussir.
La réussite, c'est que vous vous sentiez bien avec quelqu'un.
Puis, pour ce qui est de « pour la vie », gardez votre romantisme, c'est très important.
Mais sachez aussi être réaliste.
Vous ne pourrez pas savoir si c'est pour la vie dès le profil ou dès le premier rendez-vous.
Donc, seul le temps passé ensemble va finir par vous donner la réponse.

Comment faire pour ne pas aller trop vite en amour ?

Valérie : « Comment faire pour ne pas aller trop vite en amour (trop de déceptions) ? »
Est-ce qu'on peut aller trop vite, pas assez vite ?
Il y en a qui trouvent ça pas assez vite.

Hélène : En général, quand on pense qu'on a été allé trop vite, ça veut dire qu'on est allé un petit peu au-delà de ce qu'on a envie de faire sur le moment.
On ne s'est pas assez écouté dans le processus.
Souvent, quand on veut aller trop vite, c'est soit parce que d'une certaine façon, on est pressé de combler un vide dans sa vie, donc on s'engage un petit peu vite dans une relation en donnant tout, soit parce qu'on a peur de perdre la personne si on ne va pas assez vite.
Donc moi, je trouve que la meilleure façon de combler un vide, c'est bêtement…
C'est normal, la solitude, ça peut créer un vide.
C'est aussi de se dire : « D'abord, je me crée une vie qui est suffisamment riche et satisfaisante pour moi-même. »
Comme ça, ça me permettra de ne pas l'abandonner, séance tenant dès que je trouve quelqu'un qui me plaît.
Pour ce qui est de perdre la personne, faites-vous confiance.
La personne qui sera vraiment pour vous, elle saura attendre et elle ne va pas disparaitre dès que vous allez lui dire que vous voulez prendre votre temps.
Sinon, ça veut dire que ce n'est pas la bonne personne pour vous.
Si vous n'arrivez pas à vous ajuster sur le rythme dès le début, ça ne va pas s'arranger.

Valérie : Est-ce qu'il y a un trop vite ?
Est-ce que parfois on va trop vite ?
Parce que visiblement, Sylvie, elle a eu des déceptions.
Donc est-ce qu'elle ne s'emballe pas un peu vite ?
C'est compliqué là aussi de dire : « Oui, vous allez trop vite, pas assez vite.

Hélène : J'ai des personnes qui, effectivement, ont le sentiment d'aller trop vite, donc il n'y a pas de règle en soi.
Le bon rythme, c'est le vôtre en fait.

Valérie : C'est le sentiment.

Hélène : C'est ça.
Le sentiment qu'elle soit aller trop vite, en général, ce qui se passe, c'est… On croit dès le début… On valide la personne en se disant : « Ça y est, je l'ai trouvé. C'est l'homme de ma vie », et on part comme si c'était déjà un partenaire.
Déjà, vous n'avez peut-être pas vérifié si l'autre personne était sur le même rythme.
Ensuite, soyons un peu réalistes.
Donc oui, vous avez de l'attirance pour cette personne, mais l'attirance, c'est différent de l'amour.
L'amour, ça prend du temps.
Vous ne pouvez pas aimer quelqu'un que vous ne connaissez pas du tout.
Donc donnez-vous ce plaisir.
C'est vrai que je trouve que cette histoire de temps…
Parfois, les sites de rencontres, ça donne envie d'aller plus vite que la musique, mais on reste des êtres humains.
On a besoin de temps pour ça.
Et en plus, profitez-en, c'est un des meilleurs temps de la relation.
Si ça dure, vous allez vous en rappeler très longtemps de ces premiers moments.

Ce qu'il faut retenir

Valérie : Trois points à retenir sur la manière de laisser du temps et de l'espace pour une rencontre et pour rencontrer l'amour.

Hélène : Oui, je trouve qu'il faut créer volontairement et consciemment une place pour l'amour. Donc trouvez le temps et l'espace et puis, pensez aussi à vos croyances limitantes, donc une case dans votre tête.
Mettez-vous à la place de la personne qui découvre votre vie. Ça aide souvent à prendre un peu de recul, notamment si vous devez parler du passé.
Puis rappelez-vous qu'indépendance et relation amoureuse peuvent parfaitement être compatibles. Donc faites-vous confiance encore une fois.

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